Entre sécheresse historique et cyclones, le Brésil est confronté à des événements météorologiques extrêmes depuis plusieurs mois. Une vague de chaleur sans précédent s’abat actuellement sur une grande partie du pays, marquée par des températures exceptionnellement élevées.
Le mardi 13 novembre a été marqué par un record alarmant de 58,5 °C de température ressentie à Rio de Janeiro, selon les données de l’Institut national de météorologie (Inmet).
Cette situation met en lumière les impacts du phénomène climatique El Niño, qui engendre des conditions météorologiques extrêmes au Brésil depuis plusieurs mois.
Le système Alerta Rio a enregistré cette sensation thermique la plus élevée depuis le début des relevés en 2014, surpassant le précédent record de 58 °C établi en février.
Pendant ce temps, la température nominale à Rio s’élevait à 39 °C, accentuant le caractère exceptionnel de cette vague de chaleur.
Brasilia, la capitale, a également battu des records avec une température de 37,3 °C, la plus élevée jamais enregistrée pour un mois de novembre depuis 1962.
Sao Paulo, la plus grande métropole d’Amérique latine, n’est pas épargnée par cette canicule. La ville a connu sa deuxième journée la plus chaude de l’histoire, avec un thermomètre affichant 37,7 °C, à peine en dessous du record de 37,8 °C établi en octobre 2014.
La canicule qui sévit actuellement au Brésil ne se limite pas seulement à des records de température. Elle a également généré deux nouveaux records historiques de consommation d’électricité. Après avoir dépassé pour la première fois la barre des 100 000 mégawatts lundi, un nouveau pic de 101 400 mégawatts a été atteint mardi, soulignant les défis posés par de telles conditions climatiques sur les infrastructures énergétiques du pays.
Ces températures extrêmes et la demande énergétique accrue sont attribuées en partie au phénomène El Niño, qui a provoqué une sécheresse historique dans la région amazonienne et des pluies torrentielles accompagnées de cyclones dans le sud du pays. Ces conditions climatiques extrêmes ont exacerbé les incendies dans le Pantanal, la plus grande zone humide du monde, principalement dus à l’activité humaine.
Face à la canicule, le Brésil pourrait envisager plusieurs mesures : sensibiliser la population aux comportements à adopter, prévenir les risques spécifiques comme la noyade, diversifier les sources d’énergie en encourageant l’utilisation de technologies abordables et réduire les émissions de gaz à effet de serre en diminuant la consommation de combustibles fossiles et en prévenant la déforestation.
Ces initiatives combinées pourraient aider le Brésil à mieux se préparer aux vagues de chaleur et à atténuer les impacts du changement climatique.
La mise en œuvre immédiate de ces mesures est essentielle pour renforcer la résilience du pays face à des conditions météorologiques de plus en plus extrêmes.
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