Image d’un missile
Photo : Ria Novosti
La guerre, opposant la Russie à l’Ukraine prend une tournure de plus en plus dangereuse. Le président de la fédération de la Russie, Vladimir Poutine, a ordonné à son armée de faire des exercices nucléaires. Et cela en réaction aux propos tenus par le président français, Emmanuel Macron et le ministre britannique des Affaires étrangères David Cameron. En effet, dans un entretien à The Economist publié le 2 mai dernier, le président français a à nouveauévoqué la possibilité de déployer des troupes occidentales en Ukraine, si d’aventure Kiev venait à en faire la demande. Lors d’undéplacement à Kiev le 2 mai, le ministre britannique des Affaires étrangères David Cameron a indiqué que les forces ukrainiennes pourraient mener des frappes sur le sol russe avec des armes britanniques. « En ce qui concerne ce que font les Ukrainiens, à notre avis, la manière d’utiliser ces armes relève de leur décision», a-t-ildéclaré. «L’Ukraine a absolument le droit de riposter contre la Russie. L’Ukraine a ce droit», a-t-il affirmé avec instance.
Par ces exercices, l’armée russe se prépare à une éventuelle participation des soldats français et britanniques au combat, qu’elle mène contre l’armée de l’Ukraine. « Afin d’accroître la préparation des forces nucléaires non stratégiques à mener des missions de combat, l’état-major général a commencé les préparatifs pour organiser des exercices avec les formations de missiles de la Région militaire Sud», indique ce 6 mai l’armée russe dans un communiqué. Le but de l’exercice à en croire les responsables de l’armée est clair : « maintenir l’état de préparation du personnel et de l’équipement des unités pour l’utilisation au combat d’armes nucléaires non stratégiques afin de répondre et d’assurer l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’État».
Les manœuvres, qui auront lieu prochainement, impliqueront également l’aviation et la marine. Elles concernent les armes nucléaires tactiques, qui sont de portée et de puissance réduites,contrairement aux armes nucléaires stratégiques.
Jeremy Junior
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