Jacob Zuma est dans de beaux draps
Le secrétaire général du Congrès national africain (ANC) de l’Afrique du sud, Fikile Mbalula, a déclaré le lundi 29 janvier 2024, que l’ex-président sud-africain, Jacob Zuma, et d’autres militants du parti sont suspendus. « Zuma et d’autres dont la conduite est en conflit avec nos valeurs et nos principes se retrouveront en dehors du Congrès national africain », a-t-il affirmé pour se justifier. Avant d’ajouter que Jacob Zuma a indiqué le mois dernier qu’il ferait campagne pour un autre mouvement en vue des prochaines élections. A savoir le nouveau petit parti radical, Umkhonto We Sizwe (MK, ou « Fer de lance de la nation »), baptisé du nom de la branche militaire de l’ANC au cours de la période de l’apartheid. Fikile Mbalula n’entend pas laisser Jacob Zuma prospérer dans son projet. « La création du parti MK n’est pas un accident (…) C’est une tentative délibérée d’utiliser la fière histoire de la lutte armée contre le régime d’apartheid afin de donner de la crédibilité à ce qui est un programme contre-révolutionnaire flagrant », a vigoureusement dénoncé le secrétaire général de l’ANC. Il a indiqué que l’ANC va porter plainte devant la cour électorale, afin que le parti Umkhonto We Sizwe (MK, ou « Fer de lance de la nation ») soit désinscrit, et lancer une procédure afin de récupérer son nom. La date définitive des élections générales n’a pas encore été donnée. Mais elles vont se tenir sur la période comprise entre mai et août 2024.
Jacob Zuma a été le quatrième président de l’Afrique du Sud démocratique, de 2009 à 2018. Il a été contraint de quitter le pouvoir pour des raisons de corruption. Ce dernier a par la suite eu maille à parti avec son parti l’ANC.
Jeremy Junior
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