Photo: Reuters
Consécutivement à son élection à la tête de la Fédération de la Russie, le 17 mars, Vladimir Poutine, a été investi comme président le mardi 7 mai 2024. Aussi paradoxale que cela puisse paraitre, l’ambassadeur de France en Russie, Pierre Lévy, a assisté à la cérémonie. Alors que quatre raisons devraient motiver le diplomate français à ne pas prendre part à l’investiture.
De prime abord, on a encore souvenance que la France, à l’instar de la majorité des pays occidentaux, s’est contentée de prendre acte de l’élection de Vladimir Poutine, relevant qu’elle ne s’est pas déroulée de manière démocratique. Ils soulignent que les électeurs russes avaient été privés d’un véritable choix et condamnant fermement le contexte de répression dans lequel elle s’est tenue. Au surplus, Alexeï Navalny, l’opposant russe, qui aurait pu tenir tête à Vladimir Poutine, est décédé à la mi-février dans des conditions pour le moins étranges.
La deuxième raison est que hormis la France, aucun pays de du G7 n’a participé à la cérémonie d’investiture. Les ambassadeurs, qui y étaient pour le compte de l’Union européenne sont ceux de laHongrie, de la Slovaquie-dont la complaisance à l’égard de Moscou est connue-, de Malte, de Chypre et de la Grèce.
En outre, l’ambassadeur de France, en Russie, Pierre Lévy, avait été convoqué au ministère russe des affaires étrangères, pour la troisième fois depuis le début de l’année 2024 des remontrances lui ont et faites au sujet de la politique « provocatrice » des autorités françaises.
La dernière raison est que le président de la Fédération de la Russise a envahi l’Ukraine et lui livre une guerre sauvage depuis le 24 février 2022. Une cinquantaine de pays, dont la France, sont engagés dans l’aide militaire à l’Ukraine contre la Russie.
La France dit avoir envoyé pour participer à l’investiture de Poutine pour éviter de « couper tous les ponts » avec la Russie. Préserver des canaux de communication en temps de guerre peut en effet être utile.
Jeremy Junior
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