crues subites qui ont balayé la région.
Le bilan des pertes humaines et des dégâts matériels ne cesse de s’alourdir au fil des jours.
La zone touchée est une région isolée et montagneuse de l’Himalaya, à proximité du glacier du Kangchenjunga, le troisième plus haut sommet du monde.
Le lac Lhonak, qui a débordé, est situé au pied de ce glacier.
Les eaux en furie ont causé d’importantes destructions dans la vallée en aval, engendrant des pertes humaines, des dégâts aux habitations, des ponts emportés et des lignes téléphoniques coupées, rendant les opérations de sauvetage et d’évacuation extrêmement complexes.
Les équipes de recherche et de sauvetage, aidées par l’armée indienne, sont en première ligne pour secourir les personnes bloquées et fournir du matériel de secours.
Des hélicoptères de l’armée ont été mobilisés pour évacuer les touristes pris au piège dans les zones les plus touchées par les inondations.
Les autorités locales ont mis en place des camps de secours improvisés dans des écoles, des bureaux gouvernementaux et des maisons d’hôtes, où près de 8000 personnes ont trouvé refuge.
Cependant, les conditions météorologiques restent un défi pour les opérations de secours, et la région est en proie à une situation critique.
Les scientifiques et les experts mettent en lumière le rôle du changement climatique dans ces événements dévastateurs. Les glaciers de l’Himalaya fondent à un rythme alarmant, avec une fonte accélérée de 65% entre 2011 et 2020 par rapport à la décennie précédente.
Ces conditions créent un risque élevé d’inondations liées aux lacs glaciaires, mettant en danger les populations vivant en aval.
Le gouvernement indien a reconnu la gravité de la situation et a annoncé des financements pour les efforts de secours et de rétablissement. Le Premier ministre indien, Narendra Modi, a promis tout le soutien possible aux populations touchées par cette tragédie.
Ces inondations meurtrières soulignent l’urgence d’agir pour atténuer les effets du changement climatique et d’adopter des mesures pour protéger les communautés vulnérables de ces catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes et dévastatrices.
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