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Crise en Argentine – Le président confronté aux gouverneurs et syndicats

Crise en Argentine - Le président confronté aux gouverneurs et syndicats

Argentina's President Javier Milei gestures to supporters from the Casa Rosada balcony, after his swearing-in ceremony, in Buenos Aires, Argentina December 10, 2023. REUTERS/Agustin Marcarian TPX IMAGES OF THE DAY

Credit photo: Courrier International

Le discours de Javier Milei est très attendu

Une crise secoue l’Argentine depuis quelques jours. Elle oppose le gouvernement national, avec à sa tête le président, Javier Milei auxgouverneurs des provinces et les syndicats. La pomme de discorde entre le président, Javier Milei, et les gouverneurs de provinces trouve son explication dans la réduction des fonds de l’État fédéral à leursrégions. Bien que les provinces reçoivent des fonds de coparticipation, qui sont prélevés sur les impôts et envoyés automatiquement, les gouverneurs protestent contre la réduction des transferts discrétionnaires et l’élimination des fonds fiduciaires qui étaient notamment utilisés pour les travaux, le paiement des salaires ou encore les pensions. De l’avis des gouverneurs provinciaux, laréduction des fonds de l’État fédéral est due à l’échec de la « loi omnibus » à la Chambre des députés. Il se trouve que sur l’ensemble des 23 provinces argentines (auxquelles s’ajoute la ville autonome de Buenos Aires), aucune n’est gouvernée par La Libertad Avanza, le parti d’extrême droite dirigé par Javier Milei. Le gouvernement national ne bénéficie par conséquent d’aucun soutien direct de la part des dirigeants régionaux. En réaction à la protestation des gouverneurs de provinces, le président Javier Milei, a indiqué les gouverneurs provinciaux de « dégénérés fiscaux » dans un post publié sur X (ex-Twitter). Les syndicats ont réclamé pour leur part des augmentations de salaire. L’Association des travailleurs de l’État (ATE), a rappelé que le gouvernement avait proposé une augmentation de 12 % au cours de la dernière réunion paritaire, le 19 février.

La Confédération des travailleurs de l’éducation de la République argentine (CTERA), qui compte parmi les plus dynamiques syndicats de la corporation, a organisé une grève le lundi 26 février, jour de rentrée des classes. Elle a demandé le transfert de fonds à des fins éducatives à toutes les provinces, ainsi que l’ouverture de négociations salariales à l’échelle du pays.

Le discours que le président Javier Milei va prononcer devant l’Assemblée législative à l’occasion de l’ouverture des sessions ordinaires du Congrès aujourd’hui 1er mars pour répondre aux préoccupations des gouverneurs provinciaux et aux syndicats est très attendu.  

Jeremy Junior

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