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Afrique du sud / Après sa prestation de serment Cyril Ramaphosa contraint de diriger avec des partis d’opposition

Afrique du sud / Après sa prestation de serment Cyril Ramaphosa contraint de diriger avec des partis d’opposition

Cyril Ramaphosa le président nouvellement élu de l’Afrique du Sud

Photo : Britannica

Après son élection le vendredi 14 juin 2024 à la tête de l’État sud-africain, Cyril Ramaphosa a prêté serment ce mercredi 19 juin en présence de nombreux chefs d’États et de gouvernements, ainsi que des diplomates. Parmi eux se trouvaient le roi Mswati III d’Eswatini, le président nigérian Bola Tinubu, le président zimbabwéen Emerson Mnangagwa, l’ancien Premier ministre kenyan Raila Odinga, et le vice-président ivoirien, Tiémoko Meyliet Koné.

Passé le moment de la prestation de serment, Cyril Ramaphosa, septième président de l’Afrique du Sud, élu pour un second mandat, est désormais confronté à la tâche de mettre en place son gouvernement. Il n’aura d’autre choix que de former un gouvernement de coalition, dans lequel figureront des partis politiques de l’opposition, un gouvernement que l’ANC a nommé « gouvernement d’unité nationale ».

En effet, le Congrès National Africain (CNA ou ANC en français), dont Cyril Ramaphosa est issu, a perdu sa majorité parlementaire lors des élections du mois de mai. Ramaphosa doit sa réélection à la tête de l’État à un accord sans précédent signé entre son parti, l’ANC, le principal parti d’opposition, le parti libéral DA et un troisième parti plus petit. À noter que d’autres partis politiques de l’opposition ont rejoint la coalition, notamment l’Alliance Démocratique et le Parti de la liberté Inkatha. On s’attend à ce que l’Alliance Patriotique, le Parti GOOD et le Congrès Panafricain rejoignent également le groupe.

C’est une première dans l’histoire de l’ANC, qui a toujours gouverné seul. La tâche ne sera donc pas de tout repos pour Ramaphosa, étant donné que les partis politiques membres de la coalition n’ont pas la même idéologie. Ils auront par conséquent du mal à s’entendre pour faire face aux défis auxquels le pays est confronté, tels que les politiques de redistribution des terres, la crise de l’électricité qui paralyse le pays, ainsi que les divergences de vue sur la discrimination positive.

Jeremy Junior

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