Dans ce qui est désormais qualifié de l’une des plus importantes saisies de Captagon de l’histoire mondiale, la police de Dubaï a annoncé la découverte de 13 tonnes de cette amphétamine hyper-addictive, autrefois appelée la « drogue des jihadistes ».
Cette saisie, évaluée à près d’un milliard de dollars, a été réalisée au terme d’une opération minutieuse. Elle met en lumière les tentacules d’un « cartel international », soupçonné d’être à la tête de ce trafic lucratif.
Les autorités ont indiqué que les pilules étaient habilement dissimulées dans des panneaux destinés à la fabrication de meubles de luxe et dans des portes composées de métal et de bois.
Extraire cette quantité massive de drogue de ces cachettes sophistiquées a exigé des efforts considérables sur plusieurs jours, comme l’a souligné le communiqué du ministère de l’Intérieur.
Dans leur détermination à assurer la sécurité et le bien-être de la société émiratie, les Émirats arabes unis ont exprimé leur engagement à devenir une « forteresse impénétrable » face à tout danger menaçant la stabilité nationale.
Cette découverte n’est pas un cas isolé. Depuis 2019, les autorités émiraties ont saisi des centaines de milliers de pilules de captagon, reflétant l’ampleur inquiétante de ce trafic dans la région.
La fénétylline, également connue sous le nom d’amphétaminothéophylline, est principalement produite en Syrie et est vendue à travers le Moyen-Orient et au-delà.
Les forces armées et les milices en Syrie et au Liban sont de gros consommateurs de cette substance, surnommée la « pilule du jihad » en raison de ses propriétés incitatives à la violence.
Il est bien connu que des groupes terroristes, tels que l’État islamique, financent leurs activités grâce au trafic de drogue synthétique, comme l’ont souligné les autorités italiennes lors d’une saisie importante en juillet 2020.
La lutte contre le trafic de drogue à Dubaï est un défi complexe qui nécessite une approche multifacette. La coopération policière internationale est essentielle pour lutter contre le trafic de drogue.
Il serait approprié de mettre en place une action sur plusieurs fronts afin de renforcer les liens entre l’État et les communautés marginalisées qui dépendent de l’activité illicite pour leur survie économique.
Les autorités doivent aussi œuvrer à sensibiliser la population aux dangers du trafic de drogue et à promouvoir des programmes de réhabilitation pour les personnes prises dans ce cercle vicieux.
En abordant ce problème de manière holistique, en impliquant les citoyens et en respectant les valeurs fondamentales, Dubaï peut espérer progressivement réduire l’emprise du trafic de drogue sur sa société.
Leave a comment