Poutine pas du tout emballé par le sommet tripartite demandé par Zelensky / AFP
La guerre en Ukraine, qui perdure depuis plus de trois ans, continue de dévaster le pays, malgré les nombreux appels internationaux en faveur d’un cessez-le-feu et de négociations pour mettre un terme à ce conflit dévastateur. Bien que certains dirigeants mondiaux aient intensifié leurs efforts diplomatiques pour favoriser une désescalade, les initiatives visant à établir une paix durable demeurent vaines. Les récentes discussions entre la Russie et l’Ukraine, tenues à Istanbul, ont permis un échange limité de prisonniers et de dépouilles de soldats, mais n’ont pas permis d’avancer sur les questions fondamentales. Le Kremlin, quant à lui, affiche un pessimisme croissant face à l’évolution rapide de la situation.
Lors d’un briefing quotidien, Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, a déclaré que la Russie ne s’attendait pas à des progrès rapides dans la résolution du conflit. Il a qualifié la situation d‘« extrêmement complexe », nécessitant un travail approfondi pour traiter les causes profondes du différend. La Russie semble privilégier des solutions durables et envisage des négociations qui s’attaquent aux racines du conflit, plutôt que de se concentrer sur des mesures immédiates.
Parallèlement, une proposition de rencontre trilatérale entre Vladimir Poutine, VolodymyrZelensky et Donald Trump, suggérée par la Turquie, a été qualifiée par le Kremlin de « peu probable » dans un avenir proche. Bien que la Turquie ait proposé ce sommet dans le but de désamorcer la crise, l’idée ne semble pas faire l’unanimité à Moscou. Peskov a réaffirmé que ce type de réunion, bien qu’évoqué, ne paraît pas réalisable à court terme, malgré l’enthousiasme du président turc Recep Tayyip Erdogan et la volonté de la Maison-Blanche de voir Donald Trump y participer. Ainsi, malgré la multiplication des appels à la paix, le chemin vers une résolution véritable reste incertain et semé d’embûches.
Thom Biakpa
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