Trois MiG-31 russes sont entrés dans l’espace aérien estonien et y sont restés pendant environ 12 minutes /Reuters
La guerre en Ukraine demeure au cœur des préoccupations internationales, notamment lors de l’Assemblée générale de l’ONU qui se tient actuellement à New York. Ce lundi 22 septembre, l’Estonie a sollicité une réunion d’urgence du Conseil de sécurité suite à l’incursion d’avions de combat russes dans son espace aérien vendredi dernier. Face à cette situation, les États-Unis ont réaffirmé leur engagement à défendre le territoire de l’OTAN, tandis que la Russie persiste à nier toute responsabilité.
L’incident a été fortement médiatisé, notamment grâce à une conférence de presse tenue par le ministre estonien des Affaires étrangères, Margus Tsahkna. Celui-ci était entouré de représentants de la Pologne, de l’Union européenne, de la Corée du Sud et des États-Unis, soulignant ainsi l’ampleur de l’inquiétude face aux actions russes. Tsahkna a déclaré : « Les actions irresponsables de la Russie représentent non seulement une violation du droit international, mais aussi une escalade déstabilisatrice qui rapproche toute la région du conflit plus qu’à tout autre moment ces dernières années. »
Michael Waltz, récemment nommé ambassadeur des États-Unis à l’ONU, a été particulièrement direct dans ses propos : « Les États-Unis et leurs alliés défendront chaque centimètre carré du territoire de l’OTAN. La Russie doit mettre fin d’urgence à ce comportement dangereux. » Ces déclarations illustrent la détermination des États-Unis à protéger leurs alliés face à des menaces perçues.
En revanche, le représentant russe, Dmitri Poliansky, a réagi avec mépris. Il a affirmé qu’il n’y avait « aucune preuve » des accusations portées contre son pays, ajoutant que « la Russie est cataloguée, présentée comme un ennemi, sans se soucier des faits ni des preuves. Et lorsque ces allégations se révèlent fausses, personne ne songe à s’excuser d’avoir répandu des mensonges aussi flagrants. »
Malgré les condamnations internationales et la pression croissante des États-Unis, la Russie semble déterminée à poursuivre ses actions, laissant présager d’éventuelles provocations futures. Ce climat de tension souligne la fragilité de la situation en Europe de l’Est et la nécessité d’un dialogue constructif pour éviter une escalade du conflit.
Thom Biakpa
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