Un haut responsable militaire russe a été tué à Moscou dans l’explosion d’un véhicule piégé, ont confirmé les autorités russes. L’attaque, survenue dans un quartier habituellement épargné par les incidents liés au conflit ukrainien, a immédiatement déclenché une vaste enquête des services de sécurité.
La victime, le général Fanil Sarvarov, occupait un poste clé au sein de l’état-major général des forces armées russes, où il était chargé de l’instruction opérationnelle.
Selon les premiers éléments communiqués par les enquêteurs et relayés par ABC News, un engin explosif avait été dissimulé sous son véhicule et déclenché à distance alors qu’il s’apprêtait à circuler.
La déflagration a été d’une violence telle que le général n’a pas survécu à ses blessures. Le Comité d’enquête russe a annoncé l’ouverture immédiate d’une procédure pénale pour homicide aggravé et détention illégale d’explosifs.
Des experts en explosifs et des enquêteurs venus du siège central ont été déployés sur les lieux.
Les autorités examinent actuellement les images de vidéosurveillance du secteur, procèdent à des analyses techniques et médico-légales, et interrogent plusieurs témoins afin de déterminer les circonstances précises de l’attentat et d’identifier les auteurs.
Aucune revendication n’a été formulée à ce stade. Les enquêteurs indiquent toutefois étudier plusieurs hypothèses, y compris celle d’une implication étrangère, sans avancer de conclusion officielle.
Depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, la Russie a été confrontée à une série d’attaques ciblées et d’actes de sabotage visant des infrastructures ou des figures liées à l’appareil militaire et sécuritaire. Si leur intensité semblait avoir diminué ces derniers mois, l’attentat de Moscou marque un regain notable de ce type d’actions.
Le caractère ciblé de l’attaque et le rang de la victime soulignent la vulnérabilité persistante de certaines figures de l’armée russe, y compris loin des zones de combat. Les conséquences opérationnelles de la mort du général Sarvarov restent, à ce stade, difficiles à évaluer.
Thom Biakpa
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