Le cercle des Brics + va s’enrichir de neuf nouveaux membres/ Photo: Reuters
La tension monte à Washington face à la menace croissante qui pèse sur l’hégémonie du dollar, un symbole de pouvoir économique mondial depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Dans ce contexte, l’initiative des BRICS, qui s’inscrit dans la dynamique du « sud global », offre aux États une opportunité d’émancipation, leur permettant de remettre en question le néocolonialisme et le diktat occidental. À partir du 1er janvier prochain, les BRICS s’apprêtent à accueillir neuf nouveaux pays : la Biélorussie, la Bolivie, l’Indonésie, le Kazakhstan, Cuba, la Malaisie, la Thaïlande, l’Ouganda et l’Ouzbékistan. Cette annonce a été faite récemment par Iouri Ouchakov, conseiller aux affaires étrangères du président russe Vladimir Poutine. Tous ces pays ont accepté l’invitation à devenir partenaires de l’association.
De plus, quatre autres États ont également reçu des invitations et devraient faire connaître leur réponse dans un avenir proche, a précisé Ouchakov. Les BRICS avancent avec prudence, veillant à ne pas précipiter les étapes de leur expansion. Leur objectif est clair : devenir une force incontournable sur la scène mondiale, en proposant aux États une alternative plus équitable aux systèmes financiers internationaux, souvent perçus comme des marchés de dupes, tels que le FMI (Fonds Monétaire International) et la Banque Mondiale.
Cette évolution pourrait marquer un tournant significatif dans l’équilibre des pouvoirs économiques mondiaux, offrant aux nations une voie vers une plus grande autonomie et une coopération plus juste.
Thom Biakpa
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