La défense de l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro a sollicité, vendredi 21 novembre, que la peine de 27 ans d’emprisonnement prononcée à son encontre soit purgée à domicile. Condamné pour tentative de coup d’État, l’ex-chef d’État de 70 ans est actuellement en résidence surveillée et pourrait être incarcéré dans les prochains jours.
Dans une requête adressée à la Cour suprême, ses avocats alertent sur les risques que représenterait une détention classique pour leur client. Ils assurent qu’un emprisonnement « aura de graves conséquences et représente un risque pour sa vie », en invoquant notamment ses problèmes de santé.
Cette demande intervient dans un contexte déjà difficile pour Jair Bolsonaro. Moins d’une semaine après sa condamnation, l’ancien président a appris, mercredi 17 septembre, qu’il souffrait d’un cancer de la peau. Ce diagnostic renforce, selon sa défense, la nécessité d’un aménagement de peine.
Pour l’heure, la Cour suprême n’a pas encore statué sur la requête. L’affaire, très suivie au Brésil, demeure au cœur des tensions politiques du pays, alors que se pose la question du traitement judiciaire réservé à l’ex-président et des conséquences d’un éventuel emprisonnement.
Thom Biakpa
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